L’adoption d'un régime de type méditerranéen, riche en fruits et légumes, poissons et céréales, serait associé à un risque de dépression réduit de 33% comparé à sa non adoption selon une méta-analyse d'études longitudinales réalisée par des chercheurs de l’Inserm et de l’Université de Montpellier.
Une étude menée en Espagne a mis en évidence que, chez une population âgée de 55 à 80 ans et présentant un risque cardiovasculaire élevé, un régime méditerranéen, enrichi en huile d’olive ou en noix, permet une diminution de l’incidence des accidents cardiovasculaires en comparaison avec une population semblable et suivant un régime pauvre en graisses.
Une alimentation équilibrée devrait permettre de prévenir le diabète de type 2. Mais faut-il préférer un régime pauvre en lipides ou de type méditerranéen ?
Pour apprécier la valeur préventive d’une diète méditerranéenne contemporaine, M.A. Marinez-Gonzalez 1 a suivi, pendant 4,4 ans en moyenne, 13 380 diplômés de l’université espagnole de Navarre, exempts de diabète lors du recrutement. Durant cette période, 33 cas de diabètes ont été dépistés.
Une alimentation équilibrée devrait permettre de prévenir le diabète de type 2. Mais faut-il préférer un régime pauvre en lipides ou de type méditerranéen ?